Arbre à Cames du 21 juillet 2022.
Philippe Lardinois
Une édition exceptionnelle. Des machines exceptionnelles. Des participants exceptionnels. Une région exceptionnelle... Qu’ajouter de plus à tous vos commentaires qui nous font énormément plaisir et nous remontent le moral pour recommencer « L’Arbre à Cames 2023/20 ans déjà »...
Un mot traditionnel sur la météo avant de commencer. On a eu peur d’avoir la canicule du mardi précédent le 21 juillet. Oui on a eu chaud de devoir raccourcir ou changer quelque peu nos habitudes. Impossible de rouler avec nos belles avec des températures avoisinant les 40°C. Heureusement, il fait toujours bon à Arbre et depuis 2003... Les matinaux ont essuyé quelques bruines sur leur lunettes, mais dès le départ après le café-galette, plus une seule goutte et la journée s’est déroulée tantôt sous un ciel nuageux, tantôt sous quelques éclaircies avec des températures très agréables entre 20 et 25°C. Nos moteurs en ont été ravis et les pilotes aussi.
Une petite balade de mise en jante le matin avec une bonne quarantaine de kilomètres nous ont fait découvrir, un bout de la Basse Sambre de Floreffe à Ham/s/Sambre. Paysage bucolique avant de remonter vers Aisemont et son premier arrêt boisson. Nous sommes redescendus sur Vitrival et la vallée de la Biesme non sans être passé à côté d’une carrière à chaux toujours en pleine activité avant de repartir vers le lac de Bambois et de revenir au point de départ pour le dîner de pâtes aux 4 fromages ou bolo au choix !
L’après-midi allait nous faire redécouvrir la vallée de la Meuse avec l’incontournable Dinant où est né l’inventeur du saxophone et qui n’a rien à voir avec les célèbres couques aussi dures que le Rocher Bayard! (La couque de Dinant est une sorte de biscuit extrêmement dur fait de miel et de farine, imprimé dans des moules en bois de poirier, de noyer et de hêtre selon des formes très variées. Mes dents s’en souviennent encore !...) Ensuite nous avons filé vers Falmignoul, Blaimont avant de redescendre vers Hastière- par-D elà où le deuxième arrêt nous attendait à Hastière Lavaux ; vous suivez toujours ? Nous sommes repartis le gosier désaltéré vers Gérin et nous avons eu l’occasion de passer un gué (bien gai car depuis quelques années, il est recouvert d’une dalle de béton pour ne pas polluer le Flavion (affluent de la Molignée) avec le passage des véhicules.) Un merveilleux parcours campagnards de Serville à Falaën lieu de rencontre des Railbikes, draisines, motards et touristes de tout genre autour des nombreuses terrasses. Sans nous y attarder, nous sommes remontés (très fort) vers d’autres campagnes celles de Salet avant de rentrer gentiment à Arbre en empruntant le chemin de Bioul qui longe la belle petite vallée du Burnot bien connue dans la région. Un dernier verre, enfin quelques derniers verres, et la distribution des souvenirs clôturaient cette journée exceptionnelle comme vous le dites.
Nous étions 52 motos et il nous est difficile de les citer toutes. Mais qu’elles soient restaurées magnifiquement ou qu’elles soient dans un jus « exceptionnel encore une fois » ces motos valaient toutes la peine d’être admirées. Pas moins de 7 motos à courroie dont la fabuleuse Douglas de 1919, l’ Excelsior 247 de 1923, les Gillet 350 de 1923 et 1926 et , l’Ariel 553 de ?, la Triumph 550 de 1916 qui était la plus ancienne avec ses 106 ans et enfin la Gillet de notre Président!
La plus extraordinaire sans nul doute était la présence de la Milka...Pourquoi Milka ? Parce qu’elle en a la couleur ?Parce qu’elle est vache ? Non, parce que c’est une Gillet devenue unique au monde, la fameuse Gillet 1000 KA. On n’a pas tous les jours la chance d’en voir et encore moins de la voir et l’entendre rouler avec son MAG 1000 en V. Quand je l’ai vue, elle m’est apparue énorme, on dirait une moto à l’échelle 2 :1... Quel luxe, quel guidon, quel moteur et quel tableau de bord, quelle pipette de gonflage. Mais quel frein avant...totalement absent ! Chapeau Yves et merci de nous avoir amené ce pan méconnu de l’histoire Gillet de Herstal. Toutes les autres méritent un petit mot mais il nous faudrait deux revues complètes ! Merci à toutes et tous d’être venu rouler et montrer fièrement vos montures. D’Allemagne, de France, du Luxembourg et bien sûr de Flandre et de Wallonie...C’est bien la fête nationale n’est-il pas. A ce sujet, n’oublions pas que nos amis étrangers doivent prendre un jour de congé pour venir rouler. Merci à eux...
Je laisserai à ma fille absente malheureusement cette édition ce petit mot :
« C'est magnifique...Bravo Papa pour ton organisation d'Arbre à Cames! Un vrai musée sur roues, une magnifique exposition de petits bijoux de mécanique itinérante, une belle démonstration de la robustesse et la résistance de nos "ancêtres"
Merci aussi à tout le team qui m’entoure depuis de nombreuses années et à Marose pour tout son travail de l’ombre...
A l’année prochaine « Arbre à Cames 2023/ 20 ans déjà »
Crédit photos: Philippe Polomé, Hans Lembrechts, Benoît Minne et Philippe Lardinois
Merci particulier à Benoît pour son coup de balai!
Philippe Lardinois
Une édition exceptionnelle. Des machines exceptionnelles. Des participants exceptionnels. Une région exceptionnelle... Qu’ajouter de plus à tous vos commentaires qui nous font énormément plaisir et nous remontent le moral pour recommencer « L’Arbre à Cames 2023/20 ans déjà »...
Un mot traditionnel sur la météo avant de commencer. On a eu peur d’avoir la canicule du mardi précédent le 21 juillet. Oui on a eu chaud de devoir raccourcir ou changer quelque peu nos habitudes. Impossible de rouler avec nos belles avec des températures avoisinant les 40°C. Heureusement, il fait toujours bon à Arbre et depuis 2003... Les matinaux ont essuyé quelques bruines sur leur lunettes, mais dès le départ après le café-galette, plus une seule goutte et la journée s’est déroulée tantôt sous un ciel nuageux, tantôt sous quelques éclaircies avec des températures très agréables entre 20 et 25°C. Nos moteurs en ont été ravis et les pilotes aussi.
Une petite balade de mise en jante le matin avec une bonne quarantaine de kilomètres nous ont fait découvrir, un bout de la Basse Sambre de Floreffe à Ham/s/Sambre. Paysage bucolique avant de remonter vers Aisemont et son premier arrêt boisson. Nous sommes redescendus sur Vitrival et la vallée de la Biesme non sans être passé à côté d’une carrière à chaux toujours en pleine activité avant de repartir vers le lac de Bambois et de revenir au point de départ pour le dîner de pâtes aux 4 fromages ou bolo au choix !
L’après-midi allait nous faire redécouvrir la vallée de la Meuse avec l’incontournable Dinant où est né l’inventeur du saxophone et qui n’a rien à voir avec les célèbres couques aussi dures que le Rocher Bayard! (La couque de Dinant est une sorte de biscuit extrêmement dur fait de miel et de farine, imprimé dans des moules en bois de poirier, de noyer et de hêtre selon des formes très variées. Mes dents s’en souviennent encore !...) Ensuite nous avons filé vers Falmignoul, Blaimont avant de redescendre vers Hastière- par-D elà où le deuxième arrêt nous attendait à Hastière Lavaux ; vous suivez toujours ? Nous sommes repartis le gosier désaltéré vers Gérin et nous avons eu l’occasion de passer un gué (bien gai car depuis quelques années, il est recouvert d’une dalle de béton pour ne pas polluer le Flavion (affluent de la Molignée) avec le passage des véhicules.) Un merveilleux parcours campagnards de Serville à Falaën lieu de rencontre des Railbikes, draisines, motards et touristes de tout genre autour des nombreuses terrasses. Sans nous y attarder, nous sommes remontés (très fort) vers d’autres campagnes celles de Salet avant de rentrer gentiment à Arbre en empruntant le chemin de Bioul qui longe la belle petite vallée du Burnot bien connue dans la région. Un dernier verre, enfin quelques derniers verres, et la distribution des souvenirs clôturaient cette journée exceptionnelle comme vous le dites.
Nous étions 52 motos et il nous est difficile de les citer toutes. Mais qu’elles soient restaurées magnifiquement ou qu’elles soient dans un jus « exceptionnel encore une fois » ces motos valaient toutes la peine d’être admirées. Pas moins de 7 motos à courroie dont la fabuleuse Douglas de 1919, l’ Excelsior 247 de 1923, les Gillet 350 de 1923 et 1926 et , l’Ariel 553 de ?, la Triumph 550 de 1916 qui était la plus ancienne avec ses 106 ans et enfin la Gillet de notre Président!
La plus extraordinaire sans nul doute était la présence de la Milka...Pourquoi Milka ? Parce qu’elle en a la couleur ?Parce qu’elle est vache ? Non, parce que c’est une Gillet devenue unique au monde, la fameuse Gillet 1000 KA. On n’a pas tous les jours la chance d’en voir et encore moins de la voir et l’entendre rouler avec son MAG 1000 en V. Quand je l’ai vue, elle m’est apparue énorme, on dirait une moto à l’échelle 2 :1... Quel luxe, quel guidon, quel moteur et quel tableau de bord, quelle pipette de gonflage. Mais quel frein avant...totalement absent ! Chapeau Yves et merci de nous avoir amené ce pan méconnu de l’histoire Gillet de Herstal. Toutes les autres méritent un petit mot mais il nous faudrait deux revues complètes ! Merci à toutes et tous d’être venu rouler et montrer fièrement vos montures. D’Allemagne, de France, du Luxembourg et bien sûr de Flandre et de Wallonie...C’est bien la fête nationale n’est-il pas. A ce sujet, n’oublions pas que nos amis étrangers doivent prendre un jour de congé pour venir rouler. Merci à eux...
Je laisserai à ma fille absente malheureusement cette édition ce petit mot :
« C'est magnifique...Bravo Papa pour ton organisation d'Arbre à Cames! Un vrai musée sur roues, une magnifique exposition de petits bijoux de mécanique itinérante, une belle démonstration de la robustesse et la résistance de nos "ancêtres"
Merci aussi à tout le team qui m’entoure depuis de nombreuses années et à Marose pour tout son travail de l’ombre...
A l’année prochaine « Arbre à Cames 2023/ 20 ans déjà »
Crédit photos: Philippe Polomé, Hans Lembrechts, Benoît Minne et Philippe Lardinois
Merci particulier à Benoît pour son coup de balai!