Edition 2009 : 62 petites vieilles de charme pour la 7ème édition
Cette 7ème édition avant même l’envoi des invitations s’avérait être un bon cru. Philippe Polomé était inscrit dès le mois d’avril ! Fin juin, nous étions déjà une bonne quarantaine, et finalement le 21 juillet, c’est 62 motardsqui étaient présents au rendez-vous. Que de chemin parcouru et que de chemins parcourus (+/- 700kms) depuis la première en 2003 où seulement 15 « pionniers » avaient fait le déplacement. Pour la petite histoire, de ces 15 pilotes, il en reste trois qui ont fait toutes les éditions : Michel Bovy, Maurice Courtois et votre serviteur « obligé »…Marie-Rose l’organisatrice peut être fière de rassembler autant de motos d’avant-guerre en ce jour de notre fête nationale.
Cette année 36% de néerlandophones avaient fait le déplacement. La manifestation est maintenant bien rodée. Un petit parcours de mise en jambe le matin, le dîner sur le lieu même du départ et une promenade digestive l’après midi avant la remise des souvenirs. Aux alentours de 100 kms sur la journée sur des routes pittoresques bien de chez nous et pas trop difficiles pour nos vieilles machines. Elles ont toutes plus de septante ans tout de même et à cet âge, ça se respecte. Pas question de bobonnes, mais des vieilles demoiselles respectables et ma foi bien conservées…
Ce 21 juillet, nous sommes partis à notre aise sur les petites routes parfois très bosselées vers Mettet, (rappelez-vous des Bosseuses, le motocross de Pâques) pour aller voir de quoi aurait l’air le nouveau circuit permanent. Les travaux vont bon train et à l’arrivée de 2010, il sera fini. Il s’agit d’un ircuit destiné aux compétitions mais surtout à l’écolage tant moto que voiture…Un bien beau projet pour la région voire pour le pays entier. Jusque là, aucune panne majeure à signaler…Une chaîne cassée et réparée sur place à Mettet…grâce au bon soin de Vincent notre camion balai qui transporte avec lui un véritable atelier y compris le super savon et les essuies mains pour garder les mains propres après une séance de mécanique. Les limbourgeois n’en revenaient pas d’un tel service inconnu chez eux !
Par contre, Jacques Chandelon, dès le départ, déséquilibré en démarrant de la salle communale a plié son repose-pied et renonce la mort dans l’âme à faire le rallye…C’était sans compter sur la grande solidarité des dames qui nous aident pour le dîner…Si Jacques nous aide à préparer le dîner et à rouler le jambon autour des asperges,
il roulera l’après-midi avec sa Monet Goyon !!! C’est donc avec un plaisir non dissimulé que Jacques s’est mis d’abord à rouler les serviettes autour des couverts pour s’entraîner et ensuite les tranches de jambon autour des asperges…
! A midi, quand tout le monde fût repu, un petit passage chez Philippe en face nous a permis de ressouder le pied pour réparer la moto, et Jacques Chandelon a pu parcourir la vallée mosane sur sa (presque) fidèle monture…Merci à Michel et Henri pour le démontage et surtout merci à Francis pour sa dextérité à la soudure sur un poste qu’il ne connaissait pas avec de vieilles baguettes !
L’après-midi allait nous conduire au petit port de plaisance de Waulsort. Le dernier passeur d’eau à main et à câble de toute la Meuse allait embarquer les motards marins d’un jour pour traverser le fleuve et prendre une petite collation de l’autre côté où Jean-Marie nous attendait à côté de son bateau le « Francalau » authentique ancienne vedette hollandaise à deux moteurs et sur laquelle votre dévoué a passé son brevet général de marin d’eau douce ! Cet
arrêt à l’ombre nous a permis de nous familiariser avec les instruments de bord et les différents règlements maritimes pour ceux que cela intéressaient. Mais nous avons pu assister à une rencontre-discussion extraordinaire…Lisez plutôt
Michel Bovy vivement intéressé par l’achat d’un bateau discutait avec Claude Lejeune… « Tiens j’ai fait mon service à la Marine…ah moi aussi…et je suis parti sur le Stavelot en Afrique centrale…Ah bin moi aussi c’était en 1960 et
quelques…bla bla bla…et blablabla…Mais nom d’une pipe, nous étions du même voyage sur le même bateau alors !... »Deux motards, un de Namur, l’autre de Liège attirés par les vieilles bécanes se parlent 40 ans après et se rendent compte qu’ils étaient sur le même bateau pour la même mission …Dingue non ? Surtout un jour de la fête nationale !
Le retour au bercail s’est déroulé on ne peut mieux sauf peut-être la traversée encombrée de Dinant un jour férié…Mais une petite surchauffe de temps en temps n’a jamais fait de mal au piston, sauf sur la mienne qui s’est permise
de s’offrir un petit serrage à 200m de l’arrivée !
La remise des souvenirs s’est faite cette année avec les autorités provinciales et communales, nous avions en effet à nos côtés, Monsieur Delire, député provincial, et Monsieur Nicaise, Echevin de Profondeville qui ont remis les souvenirs au choix de chacun. Cette année, une page complète dans « Vers l’Avenir » nous a été réservée le lendemain de cette 7ème édition. Serait-ce devenu un must de venir à Arbre ? L’accueil, les motos, le parcours, le petit prix d’inscription, l’excellent dîner, un peu de visite culturelle, et la super ambiance à la remise des souvenirs comme tout au long de la journée d’ailleurs le laisse penser…
C’est encore en promettant de revenir l’année prochaine que tout le monde s’en est retourné vers sa contrée lointaine… Merci à vous tous qui faites le succès de l’Arbre à Cames
Cette 7ème édition avant même l’envoi des invitations s’avérait être un bon cru. Philippe Polomé était inscrit dès le mois d’avril ! Fin juin, nous étions déjà une bonne quarantaine, et finalement le 21 juillet, c’est 62 motardsqui étaient présents au rendez-vous. Que de chemin parcouru et que de chemins parcourus (+/- 700kms) depuis la première en 2003 où seulement 15 « pionniers » avaient fait le déplacement. Pour la petite histoire, de ces 15 pilotes, il en reste trois qui ont fait toutes les éditions : Michel Bovy, Maurice Courtois et votre serviteur « obligé »…Marie-Rose l’organisatrice peut être fière de rassembler autant de motos d’avant-guerre en ce jour de notre fête nationale.
Cette année 36% de néerlandophones avaient fait le déplacement. La manifestation est maintenant bien rodée. Un petit parcours de mise en jambe le matin, le dîner sur le lieu même du départ et une promenade digestive l’après midi avant la remise des souvenirs. Aux alentours de 100 kms sur la journée sur des routes pittoresques bien de chez nous et pas trop difficiles pour nos vieilles machines. Elles ont toutes plus de septante ans tout de même et à cet âge, ça se respecte. Pas question de bobonnes, mais des vieilles demoiselles respectables et ma foi bien conservées…
Ce 21 juillet, nous sommes partis à notre aise sur les petites routes parfois très bosselées vers Mettet, (rappelez-vous des Bosseuses, le motocross de Pâques) pour aller voir de quoi aurait l’air le nouveau circuit permanent. Les travaux vont bon train et à l’arrivée de 2010, il sera fini. Il s’agit d’un ircuit destiné aux compétitions mais surtout à l’écolage tant moto que voiture…Un bien beau projet pour la région voire pour le pays entier. Jusque là, aucune panne majeure à signaler…Une chaîne cassée et réparée sur place à Mettet…grâce au bon soin de Vincent notre camion balai qui transporte avec lui un véritable atelier y compris le super savon et les essuies mains pour garder les mains propres après une séance de mécanique. Les limbourgeois n’en revenaient pas d’un tel service inconnu chez eux !
Par contre, Jacques Chandelon, dès le départ, déséquilibré en démarrant de la salle communale a plié son repose-pied et renonce la mort dans l’âme à faire le rallye…C’était sans compter sur la grande solidarité des dames qui nous aident pour le dîner…Si Jacques nous aide à préparer le dîner et à rouler le jambon autour des asperges,
il roulera l’après-midi avec sa Monet Goyon !!! C’est donc avec un plaisir non dissimulé que Jacques s’est mis d’abord à rouler les serviettes autour des couverts pour s’entraîner et ensuite les tranches de jambon autour des asperges…
! A midi, quand tout le monde fût repu, un petit passage chez Philippe en face nous a permis de ressouder le pied pour réparer la moto, et Jacques Chandelon a pu parcourir la vallée mosane sur sa (presque) fidèle monture…Merci à Michel et Henri pour le démontage et surtout merci à Francis pour sa dextérité à la soudure sur un poste qu’il ne connaissait pas avec de vieilles baguettes !
L’après-midi allait nous conduire au petit port de plaisance de Waulsort. Le dernier passeur d’eau à main et à câble de toute la Meuse allait embarquer les motards marins d’un jour pour traverser le fleuve et prendre une petite collation de l’autre côté où Jean-Marie nous attendait à côté de son bateau le « Francalau » authentique ancienne vedette hollandaise à deux moteurs et sur laquelle votre dévoué a passé son brevet général de marin d’eau douce ! Cet
arrêt à l’ombre nous a permis de nous familiariser avec les instruments de bord et les différents règlements maritimes pour ceux que cela intéressaient. Mais nous avons pu assister à une rencontre-discussion extraordinaire…Lisez plutôt
Michel Bovy vivement intéressé par l’achat d’un bateau discutait avec Claude Lejeune… « Tiens j’ai fait mon service à la Marine…ah moi aussi…et je suis parti sur le Stavelot en Afrique centrale…Ah bin moi aussi c’était en 1960 et
quelques…bla bla bla…et blablabla…Mais nom d’une pipe, nous étions du même voyage sur le même bateau alors !... »Deux motards, un de Namur, l’autre de Liège attirés par les vieilles bécanes se parlent 40 ans après et se rendent compte qu’ils étaient sur le même bateau pour la même mission …Dingue non ? Surtout un jour de la fête nationale !
Le retour au bercail s’est déroulé on ne peut mieux sauf peut-être la traversée encombrée de Dinant un jour férié…Mais une petite surchauffe de temps en temps n’a jamais fait de mal au piston, sauf sur la mienne qui s’est permise
de s’offrir un petit serrage à 200m de l’arrivée !
La remise des souvenirs s’est faite cette année avec les autorités provinciales et communales, nous avions en effet à nos côtés, Monsieur Delire, député provincial, et Monsieur Nicaise, Echevin de Profondeville qui ont remis les souvenirs au choix de chacun. Cette année, une page complète dans « Vers l’Avenir » nous a été réservée le lendemain de cette 7ème édition. Serait-ce devenu un must de venir à Arbre ? L’accueil, les motos, le parcours, le petit prix d’inscription, l’excellent dîner, un peu de visite culturelle, et la super ambiance à la remise des souvenirs comme tout au long de la journée d’ailleurs le laisse penser…
C’est encore en promettant de revenir l’année prochaine que tout le monde s’en est retourné vers sa contrée lointaine… Merci à vous tous qui faites le succès de l’Arbre à Cames