Edition 2008 :
6ème du nom, cette édition de l’Arbre à Cames a encore rassemblé les passionnés des motos d’avant-guerre de tous les coins de Belgique. Preuve s’il en est que notre petit pays se porte bien quand on se réunit autour d’une même
passion…Un petit royaume et la visite de plusieurs présidents… Les présidents des clubs de Liège, de Namur, de Marche, sans oublier une délégation d’une bonne dizaine de néerlandophones…Que demander de plus pour un 21
juillet.
Un peu de statistiques pour commencer.
La plus vieille : le superbe attelage Triumph 550cc (1918)de Thierry Baele, suivie de près par la non moins superbe Gillet à courroie 300cc (1921) de Roger Etienne et la 4 cylindres Henderson K 1301cc (1922) de Jean Pierre Beaufays qui avoue lui même qu’il lui faut des machines en rapport à sa stature d’ogre au cœur tendre…
La plus récente ou plutôt la moins vieille, 68 ans tout de même: la BSA M20 500cc (1940) de René Peeters du Limbourg, suivie de la BMW R12 750cc (1939) de Marc Laure qui effectuait sa première sortie après une full restauration. Magnifique et en super forme malgré un souci d’embrayage qui doit encore trouver son « grip »… !
La plus malchanceuse : Martine Laumont avec sa Gillet 350SS (1931) qui rtira et qui s’arrêtera peu de kilomètres après avec une pompe à huile qui ne refoule plus…La plus malchanceuse car elle n’a jamais terminé un Arbre à Cames sur sa moto…Courage Martine, tu y arriveras bien un jour. Le plus malchanceux : notre ami limbourgeois Roger Peeters de Peer qui casse la chaîne de son Ariel NH (1935) à 5 km du but après un parcours sans fautes…
Le doyen et un pionnier de l’Arbre à Cames Maurice Courtois sur une 350cc 25N (1930) Saroléa « celle qui pète li mia » il fêtera bientôt ses 75 bougies d’allumage. Le plus jeune pilote Karel Baele, le fils de Thierry sur son AJS
350cc de 1925. Croyez moi, il sait lire un road book et il avance le fiston, de ce côté, la relève est assurée…
Un petit coucou particulier et galant pour les deux dames pilotes, ce n’est déjà pas toujours évident pour nous les hommes de chevaucher nos avant-guerre alors messieurs… chapeau bas à Noëlle et Martine !
Les derniers chiffres : sur 46 motos et sides inscrits, il y avait 29 motos belges dont 15 Gillet ( le tiers du plateau), 8 Saroléa, 5 FN et 1 Rush ( BXL). Du côté des anglaises et des allemandes, il y avait 2 BSA, 1 Triumph, 1 Vélocette, 1 AJS et une Ariel ; en allemandes : 3 BMW, 2 DKW et la Triumph de Pierre,(allemande mais avec un logo anglais)…La différence entre les deux Triumph :pour l’anglaise, la signature passe en dessous et pour l’allemande, la
ligne de signature passe au dessus de la marque. Aaaaah, merci que tout le monde reprend en cœur !!! Une délégation de machines françaises avec 2 Monet & Goyon, le magnifique side René Gillet et la Magnat Debon de l’organisateur. Pour faire un Tour du monde complet (sans être la Gillet) oserais-je ne pas oublier l’Henderson 4 cylindres de Jean-Pierre venue des Etats Unis…
La journée s’est déroulée sous une météo capricieuse mais nous pouvons franchement dire que nous avons roulé au sec. Juste quelques gouttes évitées par un revers d’un bon coup de guidon. 41 motos et 5 sides se sont retrouvés
dans la cour de l’ancienne école de Arbre et c’est à 10h30 pétaradante que nous sommes partis guidés par un road book détaillé et aux dires des participants sans fautes…
Direction la Haute Meuse, pour ne pas trop fatiguer nos vieilles jantes, un petit détour tout de même par quelques pavés et une belle montée à Bouvignes pour rejoindre Waulsort et Freyr le long de la Meuse où nous attendaient Malo et Laurence pour un premier ravitaillement auprès des rochers chers aux alpinistes de tous pays. Michel Bovy m’a appris à cet arrêt que les organisateurs ne pouvaient pas distribuer de bière sur une balade. J’en ai donc pris bonne note et l’an prochain, les pilotes auront droit à de l’eau et de l’eau!...C’est ce qu’on dira en tous les cas !! Retour le long de la Meuse par Dinant, fille de Meuse, Yvoir et les jardins d’Annevoie en empruntant un petit chemin de campagne bien de chez nous. La SPTJA nous avait gentiment convié à prendre l’apéro dans leurs installations de Lesve et nous avons pu y découvrir un groupe bien vaillant organisant de nombreuses activités : tir au clays, paint-ball et prochainement une balade pour véhicules militaires avec une bourse gratuite…(WE du 2-3 août)
Le dîner nous attendait à la salle et c’est avec regret que nous avons quitté nos hôtes, la sangria…et le petit vin blanc de Fernelmont ! Après 64 km parcourus, il fallait se restaurer et c’est avec plaisir que nous nous sommes mis à table pour savourer les assiettes préparées par Cécile et son équipe renforcée pour la circonstance par 3 néerlandophones ( Merci à Steven, Bib et sa belle fille). Daniel et Guy tenait le bar …et le désormais traditionnel gâteau comme dessert rassasiait définitivement les 85 convives….De nombreux anciens avaient fait le déplacement pour admirer nos belles. Merci à Modeste Lance et son épouse, Jean-Marie Dain et Marie Renée, Jean Marchal et Georgette, André
Daphné et son épouse et d’autres que j’oublie…
L’après-midi allait être dédiée à la « culture » avec la visite surprise du musée de la gendarmerie et des polices rurales et communales. Unique en Belgique et ouvert exceptionnellement ce 21 juillet pour notre plus grande joie. L’entrée à ce musée en a surpris plus d’un… : un gendarme habillé d’époque, en plein milieu de la route, faisait ralentir les motards et les faisait rentrer au parking ; pour avoir assisté à cette manœuvre, je peux vous dire qu’un uniforme de gendarme des années 50 fait beaucoup plus d’effets que les uniformes actuels !! Une visite guidée nous attendait et si elle parût fort longue à certains, d’autres ont pu ainsi découvrir la vie rude en brigade d’autrefois. Vincent Derdeyn a gentiment remonté les bretelles des gendarmes et a pu nous démontrer son érudition en la matière. Merci Vincent, non seulement d’être remonté avec le savon de Marseille pour venir à notre balade mais aussi pour avoir apporté quelques détails judicieux à la visite de ce musée particulier.
La dernière portion de notre balade remontait l’ancien circuit de Floreffe en passant devant la stèle de Fergus Anderson (Champion du Monde décédé sur le circuit en mai 1956 au guidon de sa BMW usine) avant de redescendre définitivement sur Arbre.
Les camions balais de Vincent, Loïc, Catherine et Aurélien n’ont eu que des interventions mineures et personne ne s’en plaindra.
La remise des souvenirs au couleur de l’Arbre à Cames (un petit sac de toile pour aller au bourse) s’est passée comme d’habitude dans une super ambiance campagnarde bien de chez nous et c’est à regret que les participants quittaient les lieux.
Tous heureux, ils jurèrent mais un peu tard qu’on les y reprendrait… !
Pour l’organisatrice Marie-Rose que doit elle retenir de tout cela ? Continuer avec le même enthousiasme, la même équipe, la même formule qui plait à tous les participants, le même petit prix et surtout garder cette super ambiance
chaleureuse soulignée par nos amis du Nôôôôôrd qui ne rencontrent pas cette cordialité chez eux... Une balade strictement réservée aux avant-guerre avec un parcours adapté est la clef du succès de cette journée. Le nombre sans cesse croissant de motos en est la preuve…Il y a 6 ans, nous étions 12 motos…nous approchons la cinquantaine aujourd’hui…
Merci à vous tous, c’est vous qui faites d’Arbre à Cames ce qu’il est…
6ème du nom, cette édition de l’Arbre à Cames a encore rassemblé les passionnés des motos d’avant-guerre de tous les coins de Belgique. Preuve s’il en est que notre petit pays se porte bien quand on se réunit autour d’une même
passion…Un petit royaume et la visite de plusieurs présidents… Les présidents des clubs de Liège, de Namur, de Marche, sans oublier une délégation d’une bonne dizaine de néerlandophones…Que demander de plus pour un 21
juillet.
Un peu de statistiques pour commencer.
La plus vieille : le superbe attelage Triumph 550cc (1918)de Thierry Baele, suivie de près par la non moins superbe Gillet à courroie 300cc (1921) de Roger Etienne et la 4 cylindres Henderson K 1301cc (1922) de Jean Pierre Beaufays qui avoue lui même qu’il lui faut des machines en rapport à sa stature d’ogre au cœur tendre…
La plus récente ou plutôt la moins vieille, 68 ans tout de même: la BSA M20 500cc (1940) de René Peeters du Limbourg, suivie de la BMW R12 750cc (1939) de Marc Laure qui effectuait sa première sortie après une full restauration. Magnifique et en super forme malgré un souci d’embrayage qui doit encore trouver son « grip »… !
La plus malchanceuse : Martine Laumont avec sa Gillet 350SS (1931) qui rtira et qui s’arrêtera peu de kilomètres après avec une pompe à huile qui ne refoule plus…La plus malchanceuse car elle n’a jamais terminé un Arbre à Cames sur sa moto…Courage Martine, tu y arriveras bien un jour. Le plus malchanceux : notre ami limbourgeois Roger Peeters de Peer qui casse la chaîne de son Ariel NH (1935) à 5 km du but après un parcours sans fautes…
Le doyen et un pionnier de l’Arbre à Cames Maurice Courtois sur une 350cc 25N (1930) Saroléa « celle qui pète li mia » il fêtera bientôt ses 75 bougies d’allumage. Le plus jeune pilote Karel Baele, le fils de Thierry sur son AJS
350cc de 1925. Croyez moi, il sait lire un road book et il avance le fiston, de ce côté, la relève est assurée…
Un petit coucou particulier et galant pour les deux dames pilotes, ce n’est déjà pas toujours évident pour nous les hommes de chevaucher nos avant-guerre alors messieurs… chapeau bas à Noëlle et Martine !
Les derniers chiffres : sur 46 motos et sides inscrits, il y avait 29 motos belges dont 15 Gillet ( le tiers du plateau), 8 Saroléa, 5 FN et 1 Rush ( BXL). Du côté des anglaises et des allemandes, il y avait 2 BSA, 1 Triumph, 1 Vélocette, 1 AJS et une Ariel ; en allemandes : 3 BMW, 2 DKW et la Triumph de Pierre,(allemande mais avec un logo anglais)…La différence entre les deux Triumph :pour l’anglaise, la signature passe en dessous et pour l’allemande, la
ligne de signature passe au dessus de la marque. Aaaaah, merci que tout le monde reprend en cœur !!! Une délégation de machines françaises avec 2 Monet & Goyon, le magnifique side René Gillet et la Magnat Debon de l’organisateur. Pour faire un Tour du monde complet (sans être la Gillet) oserais-je ne pas oublier l’Henderson 4 cylindres de Jean-Pierre venue des Etats Unis…
La journée s’est déroulée sous une météo capricieuse mais nous pouvons franchement dire que nous avons roulé au sec. Juste quelques gouttes évitées par un revers d’un bon coup de guidon. 41 motos et 5 sides se sont retrouvés
dans la cour de l’ancienne école de Arbre et c’est à 10h30 pétaradante que nous sommes partis guidés par un road book détaillé et aux dires des participants sans fautes…
Direction la Haute Meuse, pour ne pas trop fatiguer nos vieilles jantes, un petit détour tout de même par quelques pavés et une belle montée à Bouvignes pour rejoindre Waulsort et Freyr le long de la Meuse où nous attendaient Malo et Laurence pour un premier ravitaillement auprès des rochers chers aux alpinistes de tous pays. Michel Bovy m’a appris à cet arrêt que les organisateurs ne pouvaient pas distribuer de bière sur une balade. J’en ai donc pris bonne note et l’an prochain, les pilotes auront droit à de l’eau et de l’eau!...C’est ce qu’on dira en tous les cas !! Retour le long de la Meuse par Dinant, fille de Meuse, Yvoir et les jardins d’Annevoie en empruntant un petit chemin de campagne bien de chez nous. La SPTJA nous avait gentiment convié à prendre l’apéro dans leurs installations de Lesve et nous avons pu y découvrir un groupe bien vaillant organisant de nombreuses activités : tir au clays, paint-ball et prochainement une balade pour véhicules militaires avec une bourse gratuite…(WE du 2-3 août)
Le dîner nous attendait à la salle et c’est avec regret que nous avons quitté nos hôtes, la sangria…et le petit vin blanc de Fernelmont ! Après 64 km parcourus, il fallait se restaurer et c’est avec plaisir que nous nous sommes mis à table pour savourer les assiettes préparées par Cécile et son équipe renforcée pour la circonstance par 3 néerlandophones ( Merci à Steven, Bib et sa belle fille). Daniel et Guy tenait le bar …et le désormais traditionnel gâteau comme dessert rassasiait définitivement les 85 convives….De nombreux anciens avaient fait le déplacement pour admirer nos belles. Merci à Modeste Lance et son épouse, Jean-Marie Dain et Marie Renée, Jean Marchal et Georgette, André
Daphné et son épouse et d’autres que j’oublie…
L’après-midi allait être dédiée à la « culture » avec la visite surprise du musée de la gendarmerie et des polices rurales et communales. Unique en Belgique et ouvert exceptionnellement ce 21 juillet pour notre plus grande joie. L’entrée à ce musée en a surpris plus d’un… : un gendarme habillé d’époque, en plein milieu de la route, faisait ralentir les motards et les faisait rentrer au parking ; pour avoir assisté à cette manœuvre, je peux vous dire qu’un uniforme de gendarme des années 50 fait beaucoup plus d’effets que les uniformes actuels !! Une visite guidée nous attendait et si elle parût fort longue à certains, d’autres ont pu ainsi découvrir la vie rude en brigade d’autrefois. Vincent Derdeyn a gentiment remonté les bretelles des gendarmes et a pu nous démontrer son érudition en la matière. Merci Vincent, non seulement d’être remonté avec le savon de Marseille pour venir à notre balade mais aussi pour avoir apporté quelques détails judicieux à la visite de ce musée particulier.
La dernière portion de notre balade remontait l’ancien circuit de Floreffe en passant devant la stèle de Fergus Anderson (Champion du Monde décédé sur le circuit en mai 1956 au guidon de sa BMW usine) avant de redescendre définitivement sur Arbre.
Les camions balais de Vincent, Loïc, Catherine et Aurélien n’ont eu que des interventions mineures et personne ne s’en plaindra.
La remise des souvenirs au couleur de l’Arbre à Cames (un petit sac de toile pour aller au bourse) s’est passée comme d’habitude dans une super ambiance campagnarde bien de chez nous et c’est à regret que les participants quittaient les lieux.
Tous heureux, ils jurèrent mais un peu tard qu’on les y reprendrait… !
Pour l’organisatrice Marie-Rose que doit elle retenir de tout cela ? Continuer avec le même enthousiasme, la même équipe, la même formule qui plait à tous les participants, le même petit prix et surtout garder cette super ambiance
chaleureuse soulignée par nos amis du Nôôôôôrd qui ne rencontrent pas cette cordialité chez eux... Une balade strictement réservée aux avant-guerre avec un parcours adapté est la clef du succès de cette journée. Le nombre sans cesse croissant de motos en est la preuve…Il y a 6 ans, nous étions 12 motos…nous approchons la cinquantaine aujourd’hui…
Merci à vous tous, c’est vous qui faites d’Arbre à Cames ce qu’il est…